Vendredi 2 juillet
Nouveau mois, nouveau pays !
Je quitte l’Italie et ses inoubliables Dolomites pour retourner côté Autrichien. Cette première partie de juillet sera marquée par une note plus citadine, pour rendre visite à des amis qui habitent à proximité de mon itinéraire.
A commencer par Innsbruck, que je rejoins en train pour le week-end. A la sortie de la gare, c’est comme un petit électrochoc de me retrouver dans le centre urbain. Moi qui n’ai pas mis les pieds dans une « vraie » ville depuis mon départ fin Mai, tout me semble décuplé ; les odeurs, les sons, le bruit de la circulation… La « foule » me fait presque me sentir comme un petit animal sauvage, avec mon look de randonneuse et mon gros sac à dos parmi les citadins flânant dans les rues !
Une fois posée et changée, je me fonds à mon tour dans la masse pour découvrir le centre historique et ses animations. Entourée par les montagnes à 360 degrés, l’accès facile et rapide à de nombreuses activités outdoor participe grandement au charme de la ville.








Puis je retrouve Ralf, rencontré quelques années plus tôt en Alaska. A l’époque, je démarrais tout juste mon bike trip et ajustais encore mon rythme, mes connaissances de voyageuse au long cours et mes habitudes culinaires. Lui, plus que rodé, avait déjà cumulé de nombreux autres voyages à vélo, faisait en moyenne le double de kilomètres vs mes journées, et excellait dans la préparation de ses repas, preuve à l’appui quand il nous avait concocté un couscous maison improvisé lors d’un bivouac en bord de lac.
Cinq ans plus tard… ça n’a pas changé ! Installé ici depuis plusieurs années, il travaille à l’hôpital, principalement de nuit, rythme qui lui permet de profiter de nombreux jours de récupération pour s’adonner à ses hobbies.
Son goût pour la cuisine, les sorties ultra sportives et les espaces naturels sont toujours aussi présents. Nous partageons à nouveau quelques bons moments, et retrouvons sa petite amie ainsi qu’un autre ami, guide VTT en montagne, pour un délicieux dîner fait maison.
Leurs connaissances des alentours me seront une fois de plus précieuses pour affiner mes infos de randonnées à venir…


Une nouvelle semaine démarre ensuite avec un train qui me reconduit rapidement dans une vallée proche, au pied de la Via Alpina, dans le petit village de Schwaz. C’est bon de retrouver l’air frais et la quiétude des montagnes !


Je regrimpe gentiment en altitude vers de nouveaux alpages, qui prennent leurs teintes estivales. Les troupeaux sont de sortie, principalement des vaches dont les sonnailles égayent les alentours, de temps à autre accompagnées par les cris des marmottes. Les veaux gambadent et se chamaillent entre eux, tandis que les plus vieilles paissent tranquillement.






Ces « ados » qui ont parfois une curiosité un peu trop envahissante quand ils s’approchent pour me renifler sur des passages communs étroits…
Un midi, tranquillement installée pour une pause « séchage de tente » au soleil, un petit groupe ira même jusqu’à me faire changer d’endroit après qu’ils se soient retrouvés à près de dix autour de moi, attirés par mes toiles étendues sur l’herbe et allant même jusqu’à essayer de les manger !


Tous les refuges sont à présent ouverts et ponctuent régulièrement mon itinéraire, de sorte que je n’ai pas à me poser trop de questions pour mes ravitaillements en eau. La neige ne devrait maintenant plus être une préoccupation, et il est vraiment agréable de profiter de ces quelques journées ensoleillées, sur fond de superbes panoramas.
Chaque jour, je ne me lasse pas de cette sensation grisante en me retournant régulièrement pour apprécier le chemin parcouru, passant d’un versant à l’autre, d’un massif rocailleux à un alpage, d’une forêt à un abord de rivière.
L’importance des petits pas, qui, l’un après l’autre, permettent finalement d’escalader toutes ces montagnes. Comme dans la vie. Parfois, on ne distingue pas le chemin sensé nous mener à notre destination, mais inutile de s’en soucier, il suffit de continuer à avancer pour le voir se profiler petit à petit au détour de virages, de lacets, de hauts et de bas.









Quand les conditions sont bonnes et que de chouettes spots se présentent, j’apprécie aussi particulièrement mes bivouacs sauvages, qui doivent par ici se faire discrets car ils ne sont pas vraiment autorisés…
Au bord d’un petit torrent, je peux m’accorder mon moment de « détente girly » en profitant d’une toilette rafraichissante et de fringues (presque) propres, tout en admirant les couleurs changeantes sur les massifs qui m’entourent, selon la course des nuages et l’humeur de la lumière environnante.

Bonus si, au petit matin, le soleil se lève de mon côté, faisant glisser ses teintes orangées sur les murailles rocheuses, puis me réchauffant le visage quand il passe au-dessus des barres montagneuses.
Simples mais précieux instants de plénitude. La sensation d’être une vraie privilégiée avec un spectacle unique, rien que pour moi.






Puis viens la redescente progressive en vallée, pour rejoindre une nouvelle petite gare en direction de ma deuxième visite programmée : Münich!

Mon ressenti à l’arrivée est le même qu’à Innsbruck. Ca « sent la ville », et j’ai toujours besoin d’un temps d’adaptation pour dissiper cette sensation brumeuse de retour à la civilisation !
Brunehilde (dite Bubu !), une de mes plus proches amies, est venue s’y installer pour dix-huit mois avec Xavier, son conjoint, et leurs deux enfants, Aïto et Hina.
Une semaine de pause citadine chez les Parthenay-Perrois, c’est un peu comme être à la maison, un peu comme être en famille, retrouver des repères coutumiers tout en me plongeant dans leur nouvel environnement.
Je découvre avec plaisir la ville et le fait que chacun d’entre eux semble s’être rapidement acclimaté à cette nouvelle vie 🙂


La ville est grande, riche et belle, remplie d’histoire. Elle semble agréable à vivre, car très verte avec ses grands parcs, ses allées ombragées en bord de rivière, son optimisation pour y circuler à vélo en toute sécurité … on y trouve même un spot de surf dans l’hyper-centre ! Le tout agrémenté de nombreux « biergarten », littéralement « jardin à bière », pour ne pas faillir à la réputation allemande…




















La météo est capricieuse mais nous profitons au maximum des créneaux dégagés, bien que les averses fourbes aient régulièrement le dessus et nous laissent rentrer de nos escapades pédestres ou cyclables douchés…

Une soirée à l’Odeonsplatz, l’une des plus belles places de la ville,nous plonge dans l’univers classique et chic d’un concert philarmonique. Anecdote historique, sept ans plus tôt, jour pour jour, nous étions Bu et moi au concert des Francofolies de La Rochelle… vieillesse et/ou sagesse qui approchent ?!


Dans un autre registre, une de nos sorties me marque particulièrement lorsque nous nous rendons à l’ancien camp de concentration de Dachau, situé tout proche de Munich. Particulièrement sensible à cette tragédie historique, ce plongeon en « réel » dans le passé des lieux est poignant.





Premier camp nazi ouvert en 1933, il renfermait durant ses dernières années 32 000 personnes dans des baraquements initialement conçus pour 6000, et ne sera libéré par l’arrivée des Américains qu’en avril 1945, comptabilisant plus de 41 000 morts durant sa période d’activité…




Aujourd’hui, une grande partie du site a été conservée, entourée de mémoriaux et de rétrospectives détaillées.






Le musée qui retrace l’histoire du camp est riche en documents historiques, témoignages et photos d’archives glaçantes. Le cœur serré et les tripes retournées, je dois à plusieurs reprise ravaler mes larmes à la vision des horreurs commises dans ces lieux de terreur et de mort.










Une surpopulation entassée dans des conditions dramatiques, subissant maladies et épidémies au quotidien, avec, au-delà des travaux forcés, des punitions brutales, et des exterminations, nombre de sordides expérimentations effectuées par les médecins SS de l’époque.


L’occasion de se rappeler que nous, humains, sommes bien la seule espèce vivante capable d’infliger de telles atrocités à ses semblables…
L’occasion également de noter qu’à mon sens, à la lecture des actualités sur notre situation sanitaire et nos préoccupations présentes en France, les parallèles faits avec cette époque n’ont rien de comparable et ne devraient être amalgamés avec ce dont ces milliers, millions de personnes ont été privés et ont subi durant ces années sombres.

Mais, sur une touche plus légère, après ce devoir de mémoire, le devoir est à la célébration de la Vie, avec un timing de séjour parfait pour fêter les onze ans de mon filleul, autour d’un gâteau sur-mesure pour marquer l’événement 🙂
Dernière soirée avant de reboucler mon sac à dos pour la suite de mes pérégrinations montagnardes… Merci à vous les aventuriers des villes !

Mercredi 14 juillet
Tschüüüüs München !
Bu m’accompagne dans le train qui nous amène deux heures au sud-ouest de la ville, dans un petit village typique du Sud Tyrol à la frontière Autrichienne. Elle descend quelques arrêts plus tôt que moi, pour faire un repérage de randonnée en vue de futures escapades familiales. De mon côté, je reprends ma marche dans une atmosphère fraiche et brumeuse qui ne me laissera que peu de répit avant de se dégrader.





En France, c’est la Fête Nationale. Ici, c’est la Fête de la Pluie, avec option prolongations pour les jours à venir…
Une pluie fine s’intensifie progressivement. Le plafond nuageux est gris et bas, la brume descendant rapidement les montagnes jusqu’à les recouvrir entièrement, ne me laissant qu’un brouillard opaque pour seule vue. L’impression étrange que la nuit va tomber en plein milieu de journée.
Un orage éclate, assez bref mais suffisamment impressionnant pour me rappeler ma pauvre vulnérabilité de marcheuse, si petite au milieu des éléments en rogne. J’avance une demi-heure avec la sensation d’avoir un pommeau de douche au-dessus de la tête, avant de trouver une petite cabane en bois sous laquelle m’abriter pour laisser passer le gros de l’averse… et laisser place à cette désagréable sensation glacée dès lors que mon corps en pause commence à se refroidir.


Plusieurs heures de marche me séparent encore du prochain village, le panorama autour de moi rendu morne et austère par cette pluie continue.
Partout, les niveaux des rivières sont au plus haut, leurs courants forts transformés en eaux marronnasses. L’eau ruisselle de partout ; des cascades, des bords de sentiers, des branches d’arbres… mais aussi de mon poncho, qui s’écoule sur mon pantalon, qui lui-même s’écoule sur mes chaussures…
Non, décidément, danser sous la pluie, ce n’est pas encore pour moi… (Spéciale dédicace à Vaness!)


Malheureusement, les prévisions sont du même acabit jusqu’à la fin de la semaine, et vont m’obliger à faire preuve de patience avant de continuer mon chemin.
Cinq jours avec la sensation qu’il est 19h toute la journée.
Cinq jours sans voir un coin de ciel bleu.
Cinq jours sans savoir à quoi ressemblent les paysages alentours.
Impossible d’envisager de retourner sur les sentiers de haute montagne dans ces conditions. J’avance de quelques kilomètres en restant en vallée, et déclenche le budget « aléas climatiques » pour rester à l’hôtel, où, même confortablement installée, les trombes d’eau régulières viennent troubler mon sommeil tant certains épisodes sont violents.




A lire les retours d’expériences d’autres Via Alpinistes sur la communauté facebook, la situation est générale et tout le monde est à l’arrêt, plus ou moins prolongé.
S’adapter aux éléments et jongler avec les contraintes météo font aussi partie du jeu, et j’apprends à gérer mon moral face à l’inactivité, transformant frustration en abnégation pour éviter de laisser la brume envahir également mon cerveau.
A défaut d’occuper le corps, occuper l’esprit avec le tri des photos, la prépa de mes topos à venir, la gestion de ma logistique, des tests covid… et les soirées Netflix !
Naturellement, les rayons du soleil manquent cruellement. En randonnée, l’humeur est instinctivement liée au temps qu’il fait, et il n’est pas si évident de s’en détacher. Mais parfois, il suffit de petits riens pour changer la donne ; une musique sur le MP3, un message reçu, ou un bout de chocolat retrouvé au fond d’un sac !
Finalement, le soleil se décide à repointer son nez un lundi, n’en déplaise à Claude François…
C’est avec une joie de gamine que je le regarde se lever et venir prendre place au-dessus des cimes. Comme si une main invisible avait soulevé le rideau de brumes pour laisser apparaître un nouveau spectacle, et découvrir les silhouettes des massifs alentours totalement masquées durant ces interminables derniers jours.
Cette fois, je reprends « vraiment » ma route sous les rayons UV, heureuse de me claquer de nouveaux coups de soleil sur les épaules et les mollets !
Une semaine de marche me sépare du Liechtenstein, mon prochain (tiny) pays. J’appréhende un peu l’état dans lequel je vais retrouver les sentiers d’altitude après ces jours diluviens, mais les températures redevenues estivales et le soleil bien réinstallé sèchent assez rapidement la majorité de mon itinéraire.





Une semaine de marche avec de belles et longues journées ensoleillées, sans une goutte d’eau, sans un orage, quel bonheur !
Mon itinéraire est magnifique jour après jour, avec des dénivelés progressifs et des balisages impeccables qui rendent ma progression plus fluide.
Quelques étapes montagneuses. Un lever de soleil somptueux après une nuit en refuge. Un retour en vallée à travers plusieurs petits villages authentiques, qui seront les derniers de mon tracé Autrichien.
En faisant une étape camping dans l’un d’entre eux, j’y rencontre Tim, un autre Via Alpiniste Allemand. Bien qu’avec des parcours un peu différents, nous avons démarré quasiment en même temps et passons la fin de journée à partager nos expériences respectives et nos ressentis de marche en solo.














Vendredi 23 Juillet
Vaduz. Liechtenstein.
Cinquième pays sur mon parcours.
600 kms parcourus à pied pour 200 heures de marche cumulées.
Et déjà huit semaines écoulées sous les étoiles des Alpes !

Ce deuxième mois m’a fait avancer dans ma mutation personnelle, à tous les niveaux.
Physiquement, mon corps s’est renforcé, affuté. Mes genoux sont presque au top de leur forme. Mes pieds se sont endurcis. Après trois changements de chaussures, je suis finalement revenue à ma bonne vieille paire de Meindl, qui semble faire le job le plus optimal. La plupart de mes douleurs ont disparu, et le poids de mon sac à dos me semble chaque jour un peu plus léger 🙂
Délestée de certaines contraintes physiques, l’adéquation entre corps et esprit s’améliore. Tous deux communiquent en meilleure harmonie, sorte de dialogue intérieur et de conciliations réciproques pour appréhender les défis quotidiens.
Mentalement, ma déconnexion se fait plus profonde. Mon nomadisme plus serein. Ma « routine » de marche, d’organisation, et de logistique est maintenant rodée. J’améliore petit à petit mon agilité mentale tout autant que mon agilité physique, pour élargir mes capacités d’adaptation jour après jour.
Deux mois de prise de hauteur, désormais au propre comme au figuré. L’ouverture progressive vers une période de réflexion plus intime. C’est ce que j’aime dans ce type d’aventure. Ce que je suis venu retrouver, clarifier, faire germer pour méditer sur mes choix de vie à venir. Le cheminement est aussi bien extérieur qu’intérieur.
Chaque jour, on peut rester en bas à regarder la montagne en face de soi, pour n’y voir qu’une muraille infranchissable et intimidante. Et on peut aussi prendre le temps d’analyser les chemins possibles pour la gravir, étape par étape. Et arriver en haut pour y découvrir un nouveau champ des possibles.


Les montagnes sont une mise à nu qui incite à la recherche d’authenticité. Aller explorer plus profondément ses ressources secrètes. Passer au-delà de l’effort physique, et laisser le mental se poser. Lorsqu’il se clarifie petit à petit, il est plus facile de voir au travers et de laisser jaillir de nouvelles idées, en confirmer d’anciennes, en abandonner d’autres.
L’alternance de moments en solitaire et d’autres à la rencontre d’autrui est également idéale pour moi. Chaque rencontre est unique, et j’ai la conviction que chacune se présente sur mon chemin pour une raison précise. Qu’elle soit pour quelques instants, quelques jours ou pour un lien à vie.
Chacune participe à ma réflexion personnelle pour continuer à façonner mes piliers de vie en découvrant, en échangeant sur la manière dont chacune gère les leurs. Leur mode de vie. Leurs priorités et leur gestion du temps. Leurs joies et leurs difficultés. Leurs questionnements et les miens…
M’inspirer de ces bribes d’expériences extérieures qui auront ensuite tout le loisir de venir se confronter à mes aspirations intérieures.
Ralentir pour mieux écouter.
Observer pour mieux comprendre.
Expérimenter pour mieux apprendre.
Éprouver pour mieux choisir.
Tout un programme pour avancer vers ce troisième mois 🙂
Next step au pays du chocolat… cap vers la Suisse pour le mois d’Aout !

Hello ma belle….merci pour ses news…si bien decrites…je peux répondre à ta question concernant les soirées concerts…… »sagesse »…je t embrasse…..bonne route ensoleillée 😘
Ohhhhhh nooooooon pas « ses »…mais « ces »….🙈
Merci de nous faire partager ces magnifiques paysages ! Et ça fait plaisir de lire que physiquement tu n’as plus de problème, tu vas pouvoir profiter à fond de la suite !
Je suis sûre que tu vas trouver bien mieux que du Toblerone en Suisse😉
Toujours un plaisir de te lire, et tes photos sont magnifiques, ça donne envie d’aller découvrir ces coins.
Bonne continuation, bon courage!
Grand bonheur de lire ta progression physique et mentale. Le sentiment au travers ces lignes que tu trouves des réponses à tes attentes. Plus que 2 semaines avant de venir partager ton périple quelques jours. Vraiment hâte. Mille bisous et merci.
Nous voilà rassurés sur ton état de forme. Toujours de belles images agrémentées d’un texte adapté. Quel talent! Une pointe au cœur en revoyant des photos de Munich où j’allais jeune judoka à la fin des années 70, découvrant Dachau et sa sinistre histoire.
Mais par la suite, à de nombreuses reprises, la fameuse Oktoberfest avec nos amis Allemands et Autrichiens.
Et ces paysages!
Bon courage, nos pensées t’accompagnent. Bises, Alain et Marie Pierre
Bravo et vive les coups de soleil plutôt que la douche forcée. C sympa de ressentir la force que tu emmagasines et comment tu es nourrie de tes efforts et de la beauté environnante. Plein de bises iodées en échange de l’altitude.
Bonne fin de mois de juillet et du beau temps pour poursuivre ta route.
Magnifique!!
Merci Maud pour tes récits, tes photos, ton partage d’expériences.
Bon courage pour la suite:)
Grosses bises.
Elle est où ta massbier Module? 😉
Bonne continuation et hâte de lire ton prochain article
Je suis un peu en retard pour répondre, mais ça vaut le coup Tes photos toujours aussi belles, et vu le chocolat tu as repris la forme gros bisous et encore merci tatie
Envoyé à partir d’Outlook
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C’est un rendez-vous précieux a chaque fois de te lire. Je m’installe confortablement et je me délecte de tes mots, photos, ressentis, partages. Merci aussi pour ce que tu as écris » à la lecture des actualités sur notre situation sanitaire et nos préoccupations présentes en France, les parallèles faits avec cette époque n’ont rien de comparable et ne devraient être amalgamés avec ce dont ces milliers, millions de personnes ont été privés et ont subi durant ces années sombres. » et je suis tout a fait d’accord avec toi.